Quel point commun entre le mobilier de Savoie, les tapis du Caucase,
les soupières à vin alsaciennes ou les bronzes français du XIXe siècle ?
La réponse est simple : la tradition. On peut y voir une sorte de sensibilité
commune à un groupe humain qui se traduit par des connaissances,
un savoir-faire et des réalisations dans lesquelles il serait vain – pour ne pas
dire vaniteux – de vouloir établir un mur entre arts décoratifs
et beaux-arts… Dès lors, l’activité des chineurs, des collectionneurs,
des brocanteurs et des antiquaires ne se limite pas à accumuler des choses
et à faire de l’argent. Ils conservent et transmettent des objets, des oeuvres,
un patrimoine et une culture qui, sinon, seraient destinés aux recherches
archéologiques futures… Difficile de ne pas avoir un petit pincement au
coeur lors de la redécouverte d’une cité antique disparue ou de l’exploration
d’un manoir ou d’une maison où le temps s’est arrêté voilà trente ou
quarante ans (ce que l’on appelle l’urbex sur un réseau social de vidéos…) !


Tous les collaborateurs d’Aladin vous souhaitent une
BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2023 pleine de riches découvertes.


Daniel Cagnolati, rédacteur en chef
Éditorial du n°408, daté de janvier 2023
www.aladin-antiquites.fr